L'avenir de l'Europe la place devant trois scénarios possibles : le repli sur soi (l'Europe ignore les avantages de la coopération et de la coordination des politiques régionales), le statu quo (l'Europe poursuit sa construction, subie cependant comme une contrainte) et l'Europe de "nos volontés" (une Europe où tous les acteurs politiques et de la société civile s'investissent dans la construction européenne avec plus d'audace et de persévérance). C'est cette dernière option qui permettra d'atteindre les objectifs de paix, de plein emploi, de justice sociale, de prospérité, de promotion et de renforcement du modèle social européen.; Cet article analyse les enjeux économiques, sociaux et syndicaux de l'élargissement à l'Est de l'Union européenne, le rôle des partenaires sociaux vis-à-vis de la problématique de la migration, la place du mouvement syndical dans la réunification de l'Europe et les perspectives nouvelles pour une Union européenne à visage humain.
La Communauté européenne, conçue au milieu des années 50 par les six premiers Etats membres (Allemagne, Belgique, France, Italie, Luxembourg, Pays-Bas) est devenue progressivement un pôle d'attraction pour les autres pays européens. La chute du mur de Berlin et l'effondrement du modèle soviétique sont à l'origine de l'élargissement à l'Est (Chypre, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Malte, Pologne, République tchèque, Slovaquie et Slovénie).; Cet article analyse le calendrier établi pour l'élargisssement, ses retombées sur le mouvement migratoire, sur la sécurité intérieure de l'Union européenne et sur la libre circulation des personnes.
Analyse des effets de l'élargissement de l'Union européenne sur les pays de l'Est, tout spécialement sur la Pologne, et des prévisions à court et à long terme.
Cette réflexion sur l'impact de l'élargissement de l'Union européenne sur le marché du travail italien part du rôle que jouent actuellement les ressortissants des pays candidats et de leur présence effective en Italie. L'auteur analyse tour à tour le poids (faible) des immigrés des pays qui s'apprêtent à intégrer l'Union européenne sur les flux saisonniers et le travail domestique en Italie.; A partir du constat selon lequel ces dernières années les travailleurs originaires des pays qui s'apprêtent à intégrer l'Union européenne n'ont pas privilégié l'Italie comme pays de destination, la projection migratoire est pratiquement nulle. Mais il faudra en reparler lorsque la Roumanie rejoindra l'UE.
En partant du postulat que l'élargissement de l'Union européenne à l'Est, avec l'adhésion le 1er mai 2004 des pays d'Europe centrale, n'est pas une fin, mais une étape essentielle dans le processus de réunification de l'Europe, l'auteur analyse l'adoption de l'acquis communautaire par les pays candidats, les inquiétudes des Quinze que suscite cette adhésion, la mobilité et la liberté de circulation en tant qu'instrument de réunification, la conciliation entre les contrôles et la coopération à l'égard de la nouvelle frontière orientale de l'Europe.; Si migrations et réunification de l'Europe sont étroitement liées, la réunification ne sera une réalité que si les liens et les solidarités se développent au niveau des sociétés, le fait migratoire mettant ces dernières en contact.
Etude réalisée à partir d'une recherche récente, dont son objectif était d'apporter un éclairage sur les conditions de vie des Tsiganes originaires des Pays de l'Est demandeurs d'asile à leur entrée sur le territoire français. Bien que circonscrite à quelques lieux d'arrivée ou de séjour en France, la situation décrite aurait une portée plus générale et affecterait l'ensemble des groupes réfugiés sur d'autres parties du territoire. Un des intérêts de l'étude est de constater l'articulation entre courant migratoire et réalités communautaires. Malgré la diversité des situations et de groupes, elle met en évidence l'importance des réseaux sociaux de parenté et la forte mobilité sociale de la famille. Elle montre également le rôle joué par les services sociaux d'aide et d'assistance dans la localisation des familles.